ADN

 Dans actu

L’intelligence artificielle (IA) catalyse tous les fantasmes et projections. Alimentée culturellement par la science-fiction, de Metropolis(1927) à 2036 Origin Unknown (2018), sa puissance évocatrice génère tant les peurs les plus instinctives que les espoirs les plus ambitieux. Ainsi la place de l’intelligence artificielle est source d’inquiétudes, de challenges et d’un potentiel de développement encore difficile à appréhender avec certitude.

Il est cependant possible d’observer que le marché actuel de l’intelligence artificielle répond à deux logiques complémentaires :

  1. Un besoin de développement des technologies lié aux enjeux économiques du marché.
  2. La détention de compétences techniques et de connaissances théoriques souvent sous-exploitées.

La cartographie ci-dessous propose de positionner les grandes familles d’acteurs du marché de l’intelligence artificielle, en fonction de ces deux logiques.

On remarque deux types d’acteurs (en bleu) à mobiliser sur le marché :

  1. Les acteurs de l’expertise académique (principalement la recherche), détenant les connaissances et compétences, mais étant peu mobilisés sur les problématiques de développement économique. Ces acteurs manquent fréquemment de financements ou de moyens pour leurs travaux.
  2. Les acteurs ayant un besoin de développement des technologies liées à l’IA, mais n’ayant pas l’expertise en interne, ou les moyens financiers de la sous-traiter en externe.

Ces acteurs ont des besoins complémentaires et auraient grand intérêt à davantage coopérer dans une logique commune de création de valeur.

Entre ces deux familles d’acteurs, des très nombreux acteurs (en vert) se partagent le marché, avec plus ou moins d’enjeux économiques, de compétences et connaissances.

Hétérogène par nature, ce secteur de la cartographie demande des stratégies de niche ou de repli sectoriel pour sortir du lot.

On citera les startups d’agents conversationnels ayant fréquemment des stratégies de spécialisation technologique (analyse de cookies vocaux, par exemple) ou de service (amélioration d’un aspect de l’expérience client).

Naturellement, la stratégie de positionnement d’Amiens cluster place le cluster ADN au centre de ces logiques de besoins de coopération et de développement conjoints.

De même, le cluster ADN aura à cœur d’aider les acteurs déjà positionnés à enrichir leur valeur ajoutée par des spécialisations technologiques ou l’activation de leviers de croissance de l’activité.

Il serait bien hasardeux de prédire les évolutions des technologies liées à l’IA. Il est donc nécessaire de les anticiper et de conduire le changement avec détermination et précaution.

C’est par un positionnement stratégique judicieux que nous maximiserons les chances des Hauts-de-France de s’inscrire comme acteur déterminant de ces évolutions.

Pour plus d’informations, Manager projets ADN : Jean Denis Blanc – jd.blanc@amienscluster.com

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