Corneloup Paris

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La marque Corneloup Paris a été créée pour que le luxe et l’éthique ne raisonnent plus comme des oxymores. Depuis une vingtaine d’années, de nouvelles préoccupations comme l’écologie et la lutte contre le dumping social ont pris de l’importance au sein des médias et de la société. Le luxe, en tant que secteur d’excellence, se doit de faire figure d’exemple.

Ainsi, Corneloup Paris est une marque de joaillerie éthique made in France qui se caractérise par son style classique intemporel et sa qualité. En effet, seul de l’or, des diamants et pierres fines ou précieuses sont utilisés pour confectionner les bracelets, colliers, bagues et boucles d’oreilles.
Au vu du caractère éthique de la marque, sont utilisés des ​diamants de laboratoire ou Kimberley, de l’or recyclé, des pierres Fair Gem Process ou synthétiques.
En quoi est-ce plus éthique ? A titre d’exemple, les diamants de laboratoire, qui ont exactement les mêmes caractéristiques physiques, optiques et chimiques que les diamants naturels permettent de pallier deux problèmes : le financement des conflits armés et le désastre écologique. Effectivement, afin d’obtenir un diamant d’un carat, il faut extraire entre 20 et 250 tonnes de minerais entre autres. Qui plus est, cela conduit à la raréfaction des mines à laquelle on a trouvé comme seule alternative l’extraction offshore.

En effet, le chiffre d’affaires de la joaillerie made in France est passé de 1,6 milliards d’euros en 2012 à 2,9 milliards en 2019. Plus précisément, le nombre de marques de joaillerie éthique made in France a connu une évolution sans précédent dans la mesure où la première est apparue en 2007 et aujourd’hui il y en a 10.

Cependant par rapport à ses concurrents, Corneloup Paris ​est la seule marque à proposer à la fois des diamants synthétiques et Kimberley, de l’or recylé, des pierres Fair Gem Process et synthétiques ainsi qu’un packaging éthique.

Interview de Marie Corneloup

​Quelles ont été vos motivations pour passer le cap de l’aventure entrepreneuriale ?

Depuis toujours je souhaitais créer mon entreprise. J’ai réalisé un Master de Droit Public à Assas, avant d’intégrer le master II Entrepreneuriat et Projets innovants de Dauphine. J’ai également fait l’Institut National de Gemmologie. Mon envie d’entreprendre a été confortée par mes expériences professionnelles. J’ai été chef de projet dans un incubateur qui s’appelle Schoolab Starter et en charge des relations presse et partenariats chez Foodivsor. La liberté que donne l’entrepreneuriat est grisante, même s’il ne faut pas se méprendre, il y a beaucoup de responsabilités. Ce que je trouve fascinant est de ne partir de rien, et de tout construire, étape par étape. En ce qui concerne le domaine de la joaillerie, je suis attirée depuis longtemps par le luxe classique et intemporel. Au delà de l’image, il s’agit d’un art, d’un savoir-faire, qu’en France nous maîtrisons mieux que personne. La qualité qui en découle, permet selon moi de lutter contre l’éphémère, qui a parfois tendance à être le propre de notre époque.

​Que vous apporte l’accompagnement de l’Incubateur/Accélérateur d’Amiens Cluster ?

L’incubateur d’Amiens Cluster m’apporte principalement un accompagnement sur des problématiques précises (conseils business, de communication, marketing etc.) et un soutien moral, ce qui est indispensable lorsque l’on est entrepreneur. Cela est précieux.

Quelles sont les prochaines étapes de votre développement ?

Actuellement, la première collection de Corneloup Paris est en train d’être prototypée dans le but d’une commercialisation prochaine. Cela s’effectuera par le biais d’un distributeur et d’un e-shop. Néanmoins, cela pourrait être retardé au vu des circonstances actuelles.

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